Les jardins monastiques du musée sont nés d’un partenariat noué entre la ville de Douai et le lycée agricole de Wagnonville dès 2006.

Inaugurés en 2015, ces jardins sont une création, dans l’esprit de ceux que les moines Chartreux avaient installés dans différents espaces de l’ancien couvent (1662-1791), et qui ont aujourd’hui disparu. Ce sont quatre jardins qui proposent aux visiteurs d’appréhender le lien intime que les Chartreux entretenaient avec la nature.

L'accès aux jardins est libre et totalement gratuit, durant les jours et heures d'ouverture du musée. 

Le jardin du Prieur

Le jardin du Prieur est un jardin d’agrément, au sein duquel quelques pièces lapidaires du musée sont mises en valeur. Ce dernier est composé de plantes ornementales employées au 17e siècle : bruyère, hémérocalles, géranium, pensées.

Certains éléments lapidaires remarquables, issus de la collection du musée, y ont été installés : ainsi un très beau bac en grès sculpté, provenant de l’abbaye d’Anchin et daté du début du 16e siècle, ferme-t-il la perspective de la parcelle.

Le jardinet du Chartreux

Le jardinet du Chartreux présente différents fruits et légumes cultivés par les moines pour leur alimentation aux 17e et 18e siècles. Il a été réalisé selon les recommandations de Jean-Baptiste de La Quintinie (1626-1688), jardinier et agronome qui créa le potager du roi Louis XIV à Versailles.

Aussi, les plantes aromatiques, fruits et légumes qui y sont présents comprennent-ils également des végétaux importés d’Outre-Mer en France à partir du 17e siècle, notamment des tomates, pommes de terre, piments, haricots verts et courgettes.

Le cloître végétal

Le cloître végétal rappelle le jardin d’Éden et invite à la méditation.

Le jardin des simples

Le jardin des simples présente différentes plantes servant à la composition de remèdes médicaux. Le terme de « simple » désigne les médicaments obtenus avec une plante unique, par opposition aux préparations composées, dites « magistrales ».

Les moines ont toujours cultivé des plantes pour soigner, tant eux-mêmes que les pauvres qu’ils accueillent. Les Chartreux ont ainsi toujours exercé des activités d’apothicaires et de médecins, chaque Père disposant d’un jardinet attenant à sa cellule où il peut cultiver ces « simples ».